LE SOULIER DE SATIN [Opéra]

99,00 154,00 

Cotage : LE – 1141

Livret : Raphaèle Fleury d’après l’œuvre originale de Paul Claudel

Durée : 5h30

Effectif : 3.3.3.3 – 4.3.3.1 – timb, 3perc, hp, pno, supp – 14.12.10.8.6

Nombre de pages : 651 pages

Format : A3

Commanditaire : Commande de l’Opéra national de Paris

Date de création : 21.05.2021

Lieu de création : France I Paris I Palais Garnier I Marc-André Dalbavie (direction)

Date de publication : 13.07.2021

Quantité :

Description

SYNOPSIS : 

« Le sujet du Soulier de satin, c’est celui de la légende chinoise des deux amants stellaires qui, chaque année, après de longues pérégrinations arrivent à s’affronter, sans jamais pouvoir se rejoindre, d’un côté et de l’autre de la voie lactée », résumait Paul Claudel. La pièce, dont le pouvoir d’attraction ne s’est jamais démenti, occupe une place à part dans le répertoire théâtral du XXe siècle : écrite entre 1919 et 1924, elle fut créée par Jean-Louis Barrault en 1943 dans une version abrégée et dut attendre Antoine Vitez pour être jouée dans son entier : le spectacle donné dans la cour du Palais des papes en 1987 durait plus de dix heures et marqua toute une génération de spectateurs, parmi lesquels Marc-André Dalbavie.

Sous-titré Le pire n’est pas toujours sûr, Le Soulier de satin est une immense parabole faisant alterner le sublime, le comique et l’inquiétant, déployée dans une époque – le Siècle d’Or espagnol – où l’humanité fait l’expérience d’une première « mondialisation ». Confrontant désir passionné du bonheur individuel, injonction de l’impératif extérieur et aspiration à l’universel, l’œuvre installe le spectateur entre hypnose et allégresse pendant plusieurs heures.

(Photo : © Élisa Haberer – OnP)

LE SOULIER DE SATIN de Marc-André Dalbavie, Palais Garnier, Opéra national de PARIS

 

LE SOULIER DE SATIN– Interview de Raphaèle Fleury (Libretiste) :

LE SOULIER DE SATIN – Interview de Stanislas Nordey (Metteur en Scène) :

LE SOULIER DE SATIN – Interview de Marc-André Dalbavie :

 

 

Emmanuel DAYDÉ, Juin 2021, ART PRESS :

Le Soulier de satin rend justice au génie de la langue française, en alternant déchirant chant à l’italienne, souple récitatif à la Debussy et truculent dialogue parlé.
Citant une Pavane de Luys Milán ou s’appuyant sur la rythmique du Sacre du Printemps de Stravinski, l’impressionnisme de Debussy ou encore l’expressionnisme hitchcockien de Bernard Herrmann, l’orchestre se fait tour à tour stellaire, orageux, vineux ou chatoyant.

Le continuum électronique transformé s’y brise en éclats d’instruments rares et scintillants ; sous la direction claire et pleine d’allant du compositeur, cymbalum, piano accordé en quarts de tons, bols chinois, gongs et bonangs repoussent les marges du réel pour le rêver à la manière d’un gamelan surnaturel.

Marc-André Dalbavie doit à Pierre Boulez sa découverte du texte de Paul Claudel. Peut-être a-t-il donné, avec le Soulier de satin, l’opéra que Boulez ne pouvait composer…

Emmanuel Daydé

(Photos : © Élisa Haberer – OnP)

 

LE SOULIER DE SATIN – Marc-André Dalbavie, Raphèle Fleury, Paul Claudel – Mise en Scène : Stanislas Nordey
Palais Garnier, PARIS

Informations complémentaires

Poids 1 kg
Dimensions ND
Format

Digital (PDF), Papier