MÉLANCOLIE DE LA RÉSISTANCE [Opéra]
Marc-André Dalbavie99,00 € – 154,00 €
Cotage : LE – 1442
Livret : Guillaume Métayer, avec le support de David Marton.
D’après le roman éponyme de László Krasznahorkai
Effectif : 3.3.3.3 – 4.3.3.1 – timp, perc, pno(cel,synth), hp – 14.12.10.8.6
Durée : 2H
Nombre de pages : 312 pages
Format : A3
Commanditaire : Berlin Staatsoper Unter den Linden
Date de création : du 30.06 au 12.07.2024
Lieu : Berlin, Staatsoper unter den Linden, Marie Jacquot (direction)
Date de publication : 1.10.2024
Description
SYNOPSIS :
Dans une petite ville, quelque part en Europe, à la périphérie.
Le temps semble s’être arrêté, le quotidien est devenu imprévisible, l’avenir laisse peu d’espoir. C’est un monde qui semble être sur le point de connaître l‘apocalypse.
Les ombres sombres d’une menace insaisissable se sont abattues sur le lieu et ses habitants.
Nous suivons Mme Pflaum, luttant contre une menace silencieuse. Son ennemie, Mme Eszter, la sollicite pour s’unir contre une force destructrice, mais l’arrivée d’un cirque et l’exposition d’une gigantesque baleine bouleversent la communauté, plongeant la ville dans un tourbillon de violence.
La mélancolie de la résistance monte en puissance, évoluant dans un univers captivant et crépusculaire. László Krasznahorkai serait le maître de l’Art contemporain « qui pourrait être comparé à Gogol et Melville », selon Susan Sontag (The Guardian).
Mélancolie de la Résistance de Marc-André Dalbavie
Mise en Scène – David Marton
Livret – Guillaume Métayer avec le support de David Marton
d’après le roman de László Krasznahorkai
(Staatsoper Unter de Linder in Berlin – Marc-André Dalbavie, Mélancolie de la Résistance © A.Savin)
Au pupitre de la Staatskapelle Berlin, la chef d’orchestre Marie Jacquot réussit cet équilibre que la musique trouve dans l’union avec le film.
CONCERTI / OPERN-KRITIK :
Les nombreuses scènes simultanées, dans lesquelles les parties vocales sont souvent traitées de manière instrumentale, ont été structurées par Dalbavie en une « architecture » plutôt qu’en une suite de numéros et de mouvements : Exposition, développements, coda avec sous-chapitres et interludes symphoniques.
FRANKFURTER ALLGEMEINE :
Il y a ces moments de domination où le regard se détourne de l’écran, ou fait complètement abstraction de l’action scénique, pour s’imprégner, détaché de tout, des subtiles nuances sonores.
RÉSONNANCES LYRIQUES :
Réussite du compositeur français à l’Opéra d’État allemand de Berlin grâce à Mélancolie de la résistance, création mondiale commandée par Daniel Barenboïm.
Cet espèce d’autoportrait savoureux de Dalbavie – citant Bach au cours de la partition – avance selon un schéma rappelant ceux d’Alban Berg.
Tiré du roman putride de l’écrivain hongrois László Krasznahorkai, l’ouvrage bénéficie d’une présentation phénoménale sous forme de film en direct. Deux grands chanteurs – Sandrine Piau et Philippe Jaroussky – y dominent une distribution épatante.
On y trouve exposition, développement et coda, tout comme un hommage à la fugue. Ô souvenir de « Wozzeck » ! Dalbavie s’impose comme une pointure lyrique considérable.
Mélancolie de la Résistance – Marc-André Dalbavie, Guillaume Métayer, David Marton, László Krasznahorkai
Mise en Scène : David Marton – Staatsoper unter den Linden, Berlin
Informations complémentaires
Poids | 1 kg |
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Dimensions | ND |
Format | Digital (PDF), Papier |