Marc-André Dalbavie

De l’année 1961, Marc-André Dalbavie a suivi une formation au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où il a étudié l'orchestration avec Marius Constant et la direction d'orchestre avec Pierre Boulez. 

Entre 1985 et 1990, MAD s'immerge dans le monde de la recherche musicale à l'Ircam, explorant la synthèse numérique et la composition assistée par ordinateur.

Sa première œuvre, Diadèmes, créée à l'Ircam, le propulse sur la scène internationale et Dalbavie devient un compositeur incontournable des tournées de l’Ensemble intercontemporain.
Après avoir séjourné à Berlin (programme DAAD), puis à Rome à la Villa Médicis, il devient professeur d’orchestration au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dès 1996.

 Remportant de nombreux prix prestigieux, dont celui de composition des Salzburger Österfestpiele, en 1998, le quotidien américain USA TODAY désigne Marc-André Dalbavie « Meilleur jeune compositeur de l’année ».

Il enchaîne alors les résidences, d'abord à l'Orchestre de Cleveland, puis à Minneapolis, avant de collaborer pendant quatre saisons avec l'Orchestre de Paris. 
En 2005, il est mis à l’honneur au festival Présences de Radio France, et en 2010, il reçoit le Grand Prix Sacem de la musique symphonique.

 Considéré comme l'un des compositeurs les plus joués de sa génération, Dalbavie a reçu des commandes des plus grands orchestres et institutions à travers le monde, de Chicago à Tokyo, en passant par Amsterdam et Paris : Marc-André Dalbavie est un des rares compositeurs français fréquemment joué aux États-Unis.

Sa musique est ancrée dans une exploration du timbre et des phénomènes sonores, souvent liée à l’électronique. Il s'intéresse particulièrement à l'espace, comme en témoignent ses œuvres spatialisées qui immergent l’auditeur. L’in-situ est chez Dalbavie un credo et même une forme de signature musicale traversant son œuvre.

Marc-André Dalbavie a notamment renouvelé l'approche de l’écriture orchestrale, jouant sur les contrastes entre diffraction sonore et blocs symphoniques. Il revisite également des formes classiques, telles que le concerto ou la musique de chambre, et se tourne enfin vers l’opéra avec Gesualdo (Zurich, 2010) et Charlotte Salomon (Salzburg, 2014).

En 2021, Marc-André Dalbavie crée et dirige à l’opéra de Paris Le Soulier de Satin (durée 5h30) d’après la pièce de Paul Claudel sur un livret de Raphaële Fleury, puis en 2024, Mélancolie de la Résistance, son quatrième opéra, au Berlin Staatsoper un film-opéra de conception inédite (David Marton/Guillaume Métayer/László Krasznahorkai.

Marc-André DALBAVIE est édité aux Éditions Lacroch’.